Après le succès du Festival du film sportif et citoyen lancé en 2016, le Cinéma Sélect de Sélestat repart avec nous pour une nouvelle sélection de films mêlant exploit sportif, dépassement de soi et questions de société. Cette année, tous les films sélectionnés s’inspirent de faits réels, ce qui accroît la charge émotionnelle de ces aventures humaines.
Tarif unique pour toutes les séances du festival : 4,50 €
Présentation de la sélection 2017 :
Vendredi 29 septembre – 18h30
Ouverture du festival : projection d’un court-métrage inédit produit par Le Club des Sports de Chamonix sur le Marathon 80 km du Mont-Blanc
Réalisation : Mouss Production ; avec la participation de Stéphane PICOT
Gestion de production : Isabel LEVIONNOIS
Assistante production Lou CUISIN
Film français de Ludovic Bernard – janvier 2017 -(1h43)
Samy, un jeune habitant de la Courneuve, entreprend l’ascension de l’Everest pour répondre au défi lancé par Nadia et lui prouver ainsi la sincérité de ses sentiments. Le film s’inspire librement de l’exploit de Nadir Dendoune, jeune Franco-Algérien qui a gravi l’Everest sans aucune expérience de la montagne, en 2008. Dégoûté par les pannes à répétition de l’ascenseur social, il voulait prouver qu’une volonté de fer permettait de se hisser plus haut.
Voir la Bande-annonce et lire la critique de Télérama
Vendredi 29 septembre 21 heures
Film français de Stéphanie Di Giusto, présenté au Festival de Cannes 2016. Nommé six fois aux César, le film reçoit celui des meilleurs costumes.
« La Danseuse, premier film de Stéphanie Di Giusto, narre l’incroyable ascension de Loïe Fuller, fille de ferme du Grand Ouest américain qui va illuminer les cabarets parisiens de la Belle Epoque par son approche révolutionnaire de la danse. Son art aboutit à une réinvention performative du corps de la femme, envisagé non plus sous le prisme de l’érotisation mais comme vecteur de fascination insaisissable, libre et aérien. Cette gloire fulgurante s’accompagne de son versant sombre fait de jalousies et de rivalités, notamment avec la jeune prodige Isadora Duncan, mais aussi de la destruction progressive d’un corps soumis à un acharnement jusque-boutiste ». (Les Inrockuptibles) Lire l’article complet
Samedi 30 septembre – 14h30
Film norvégien de Gunhild Magnor – 2013
Documentaire sur un équipe de volleyeuses norvégiennes âgées de 66 à 98 ans qui décident d’affronter une équipe masculine d’anciens pros en Suède.
Voir la bande-annonce et lire une critique de Critikat
Samedi 30 septembre – 16h30
Film américain de Clint Eastwood (2009) – 2h15.
« En 1994, l’élection de Nelson Mandela consacre la fin de l’Apartheid, mais l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995… » (Première)
Voir la bande-annonce et lire la critique du Point
Samedi 30 septembre – 19h30
Film français de Sacha Wolff – 2009. À 19 ans, Soane quitte son île de Wallis et son père violent pour embrasser une prometteuse carrière de rugbyman en métropole. Mais ce qu’il découvre en Occitanie, c’est la précarité , la corruption et l’isolement…
Voir la bande-annonce et lire la critique de Télérama
Dimanche 1er octobre – 11h
Film d’animation américain réalisé par Joe Pytka (1996) – 1h32. Défiés au basket par de redoutables extraterrestres, Bugs Bunny et les toons font appel à Michael Jordan pour les sortir de ce mauvais pas…
Dimanche 1er octobre – 16h
Film britanniquo-germano-américain réalisé par Dexter Fletcher (2016). Michael Edwards, enfant passionné des Jeux Olympiques n’a rien d’un athlète. Il rêve pourtant de représenter son pays lors d’une compétition sportive. En grandissant, il consacre tous ses efforts à ce rêve, et contre toute attente, il atteindra son but et se retrouvera à Calgary où il sera le seul à porter le dossard de la Grande-Bretagne en saut à ski. Avant d’en arriver là, désillusions et anecdotes hilarantes seront au rendez-vous.
Dimanche 1er octobre – 18h15
Film hongrois de Hajdu Szabolcs Szabolcs Hajdu (2006). 1h40. « Jeune gymnaste hongrois, Miklos Dongo débarque à Montréal afin d’y devenir entraîneur. On lui confie la préparation d’une forte tête : un athlète canadien virtuose, arrogant et taciturne. Ce face-à-face ravive les souvenirs d’une enfance hongroise morose, passée dans un gymnase de Debrecen, en pleine rigueur communiste. Les Paumes blanches – le titre évoque la magnésie dont les athlètes s’enduisent les mains – retrace, en mêlant les époques, le parcours d’un homme, enfant martyrisé par son entraîneur, adolescent épris de voltige, et enfin adulte poursuivi par la noirceur entêtante de ses débuts. » (Télérama) Voir la bande-annonce
Dimanche 1er octobre – 20h30
Film français de Valérie Müller et Angelin Preljocaj (2016). Durée 1h52.
« Construit comme une succession de tableaux qui voient filer la jeune Polina vers son destin, le film invente un langage propre qui passe par les corps, par la danse, par les regards. Renouant avec la grande tradition de la comédie musicale hollywoodienne classique, avec des scènes dansées qui prennent littéralement en charge le récit, il brouille volontairement les frontières entre la danse et la vie. La trame narrative, simple, linéaire, est celle d’un conte de fées moderne – et féministe en un sens, puisque, en s’émancipant du milieu corseté de la danse classique, la jeune femme décide de devenir chorégraphe. »
Voir la bande-annonce et lire l’article du Monde
Lundi 2 octobre 20h30
Film israélien de Tomer Heymann (2015). Durée : 1h40 – « Né en 1952, Ohad Naharin a apprivoisé le rythme et le mouvement dès l’enfance, dans le kibboutz qui l’a vu grandir. Après son service militaire au sein d’une troupe de divertissement, durant la traumatisante guerre du Kippour, il rejoint New York dans les valises de la prêtresse de la danse Martha Graham, tombée amoureuse de sa vélocité féline. Il signe ses premières chorégraphies et invente, à la suite d’une lourde opération du dos, un langage du mouvement novateur et jouissif, le « gaga », enlaçant libération du corps et quête artistique. Au fil de ses bouillonnantes créations et de ses prises de position politiques, il s’impose comme le chantre de la liberté culturelle dans un pays bridé par la censure religieuse. » (Arte)
Mardi 3 octobre 20h30
Film franco-brésilien de Fellipe Barbosa (septembre 2017). Durée : 2h11. « Court-circuitant les a priori et les différences, Gabriel cultive le dépouillement, la simplicité, l’abord humble et joyeux des villageois rencontrés en chemin, dont il adopte le mode de vie et dont il gagne aussi l’amitié. Une force de vie, une éthique de la rencontre, un respect de l’altérité élèvent sa démarche au niveau d’une fête des sens et d’une grâce spirituelle. » (Le Monde) – Lire l’article complet et voir la bande-annonce
En prolongement du festival, le Cinéma Sélect diffusera le film événement de Jonathan Dayton et Valerie Faris, The Battle of the sexes :
Le 20 septembre 1973, la planète tennis était agitée par le match décrit comme «La bataille des sexes», qui opposait la championne Billie Jean King à Bobby Riggs, ancien n°1 mondial, archétype du macho.Selon la chaîne ESPN, la joueuse était en mission. «King ne jouait pas seulement pour que le sport féminin soit accepté du grand public, mais aussi pour démontrer que les femmes étaient égales aux hommes à une époque où elles ne pouvaient toujours pas obtenir de carte de crédit sans la signature d’un homme. Si elle battait Riggs, son triomphe serait partagé par toutes les femmes qui savaient qu’elles méritaient le même salaire, les mêmes opportunités et le même respect.»
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