Réaction de Caroline REYS sur les orientations budgétaires 2015 de la CCS

Portrait 148« Ce document me donne des sueurs froides : plus on avance dans sa lecture et plus on est choqué par l’ampleur de ce qui nous attend. On aimerait que ce soit un roman de politique fiction, mais quand on voit que cela concerne nos communes, nos enfants, on a vraiment froid dans le dos. Certes, ceux qui ont des jeunes enfants aujourd’hui doivent être satisfaits de pouvoir les confier à un personnel compétent dans de belles structures, mais si ces enfants restent sur notre territoire, ils devront payer ce service jusqu’à la troisième génération si l’on en croit les projections annoncées sur la solvabilité de la COmCom :

p.4 : l’endettement est annoncé  à 14 ans

p.20 : à 15 ans pour le budget annexe du Giessen 

p. 11  : on annonce une pic de l’endettement à 42 ans, tout en précisant que cela serait « inacceptable »

mais p. 17  survient tout de même l’évocation d’un endettement à 75 ans !

Aujourd’hui, nos communes restent attractives, mais cette attractivité risque de pâtir des choix qui ont été faits et qui vous contraignent désormais à envisager des mesures  particulièrement impopulaires.

À propos des grands programmes pluriannuels, (p. 9) dans ses grands programmes, on cherche à se rassurer et on joue la politique de l’autruche : on se rassure avec le City parc et la piste cyclable ; c’est bon pour le sport, la jeunesse et l’affichage « développement-durable », mais qu’en est-il  – sur ces mêmes thématiques – de la salle de gymnastique de Muttersholtz, du quartier gare de Sélestat (qui, bien au-delà de la ville de Sélestat, concerne toute la Communauté des Communes) et de la suppression du financement des travaux d’accessibilité sur les arrêts du TIS ?

Vous espérez enfin tourner la page onéreuse des équipements petite enfance avec le périscolaire de Baldenheim/ Mussig, mais qu’en est-il de la nécessaire mise aux normes du foyer Saint Charles ?

Enfin, je pose une question :

Les dépenses de la section de fonctionnement sont en hausse de 4,87 % ; or, nous avons des objectifs à tenir désormais, ceux que nous impose l’indice d’évolution de la dépense locale, et qui est de + 0,3 %, dont  + 1,8 % fléchés pour les dépenses de fonctionnement (cf. doc. p. 5).

Question : Quelles orientations budgétaires envisagez-vous pour passer de + 4, 87 % en 2015 à + 1,8% en 2016, sachant de surcroît que certains postes sont aujourd’hui très largement cofinancés par l’ADEME et l’Agence de l’Eau ? (cf p.14)? »

(Aucune réponse n’a été apportée à cette question)

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