Réaction de Bertrand Gaudin sur les orientations budgétaires 2015 de la ComCom

« Un tiers des dépenses réelles de fonctionnement sont liées au périscolaire ; dans les pistes proposées pour équilibrer le budget, il y a l’augmentation des tarifs de garde dès septembre 2015. Dans le document de la commission des finances, on évoque une hausse qui peut aller jusqu’à 40 %, ce qui porterait, si vous confirmez cette hausse, le tarif de la cantine à 9,45 €. Bien sûr dans ce prix, il y a la garde et le repas, mais cette augmentation se fera durement ressentir pour les familles. À 9,45 € nous serions, jusqu’à preuve du contraire, la cantine la plus chère ou l’une des plus chères de France. J’espère que vous allez rassurer les familles sur ce point. La communauté de communes a investi des sommes très importantes dans la construction de structures périscolaires sans toujours explorer au maximum les possibilités de mutualisation qui nous auraient permis de faire des économies importantes et d’être dans une situation financière moins difficile aujourd’hui. Avoir de beaux bâtiments d’accueil pour nos enfants, c’est très bien, mais si nous n’avons plus les moyens d’y proposer un service de qualité accessible au plus grand nombre, c’est regrettable. »

Le Président M. Bauer a répondu à cela que « si ce ne sont pas les utilisateurs, ce seront les contribuables qui régleront la note. Je ne trouve pas incohérent que les familles qui bénéficient de ces structures payent ces services. »

En réponse à l’intervention du premier vice-président, Bertrand Gaudin a précisé : « Nous ne critiquons pas le développement de l’offre périscolaire ; notre critique portait sur le fait que la piste de la mutualisation n’a pas toujours été explorée au maximum. Il me semble même qu’aujourd’hui vous partagez cette idée, ce qui a d’ailleurs amené à la mutualisation de la salle de motricité du périscolaire de Baldenheim-Mussig. »

Comme exemple de mutualisation, Bertrand Gaudin cite l’exemple du périscolaire Wimpfeling à Sélestat dont la construction a été intégrée à la construction de la nouvelle école : la différence entre le coût des travaux de l’école seule et de l’école avec un accueil périscolaire fut bien moindre au regard des investissements de la Communauté des Communes pour des autres bâtiments périscolaires pour lesquels il n’y a pas eu mutualisation.

Si une école et un site périscolaire partagent une partie de leurs locaux (salle de motricité, salle de sieste, sanitaires, cour, …) cela évite de construire ces espaces en double.

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